3 enseignements issus du livre La semaine de 4 heures

La semaine de 4 heures, livre de Tim Ferriss, promet que nous pouvons travailler moins et gagner plus. Nous avons tiré 3 enseignements de ce programme ambitieux.
Romane Salvador
Publié le  
15/1/2021
, mis à jour le  
13/2/2023 18:03

Il y a 168 heures dans une semaine. Nous consacrons en moyenne 35 de ces heures à notre travail, si ce n’est plus. Et voilà qu’un beau jour de l’année 2007,un parfait inconnu proclame à travers le titre de son livre que 4 heures de travail par semaine, c’est amplement suffisant.

Réalité ou utopie ?

Quels sont les véritables enseignements de La Semaine de 4 heures ?

Nous avons voulu comprendre les idées qui, depuis, ont fait ce livre un best-seller international, et de Tim Ferriss un auteur reconnu.

Miser sur ses forces et accepter ses faiblesses

On nous apprend dès les bancs de l’école à cerner nos faiblesses pour les corriger. Nos erreurs sont pointées à l’encre rouge sur nos copies.

Dans le monde de l’entreprise, on valorise ces travailleurs qui se tuent à la tâche, ces profils qui savent tout faire, même ce qu’ils n’aiment pas faire.

Tim Ferriss adopte un point de vue radical sur le sujet : s’il estime ne pas avoir de valeur ajoutée sur un sujet, il ne s’en occupe pas. Il se concentre sur ses forces.

« Il est de très loin plus lucratif et plus amusant de capitaliser sur vos points forts que d’essayer de corriger tous vos points faibles. » La semaine de 4 heures, Tim Ferriss

Là, vous vous dites peut-être : « Mais dans la vraie vie, on ne peut pas toujours faire que ce qui nous plaît ou ce pour quoi on est doué ! »

Vous avez raison. Le 3e enseignement vous révélera comment s’y prend Tim Ferriss pour balayer d’un revers de main ce qui ne l’intéresse pas.

La productivité n’est pas la meilleure des ambitions

Le 2e enseignement que nous avons envie de vous transmettre s’illustre par ce conte philosophique que l’auteur glisse dans son livre :

« Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

- “Pas très longtemps”, répond le mexicain.

- “Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ?” demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L’américain demande alors : “Mais que faites-vous le reste du temps ?”

- “Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie”.

L’américain l’interrompt : “J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.”

Le mexicain demande alors : “Combien de temps cela prendrait-il ?”

- “15 à 20 ans”, répond le banquier américain.

- “Et après ?”

- “Après, c’est là que ça devient intéressant”, répond l’américain en riant.

- “Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.”

- “Des millions ? Mais après ?”

- “Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis.” »

La fable du pêcheur mexicain remet en question le schéma traditionnel de notre société contemporaine (études, travail, retraite) dans lequel nous travaillons la plus grande partie de notre vie afin de pouvoir faire ce qui nous plaît… à la fin de notre vie. Notre interprétation de la fable se résume par la question suivante :

Devons-nous en faire toujours plus, si cela nous prive de cette grande liberté qu’est le temps ?

Quelle est votre ressource la plus précieuse ?

Tim Ferriss bouscule également l’idée magnifiée que nous nous faisons de la productivité en nous présentant son concept du « revenu relatif » VS « revenu absolu ».

Prenons un exemple concret.

Cyril gagne 60 000 euros par an et travaille32 heures par semaine.
Il gagne donc 39 euros de l’heure.

Hélène gagne 30 000 euros par an et travaille10 heures par semaine.
Elle gagne donc 62,50 euros de l’heure.

Sur le papier, Cyril est plus fortuné qu’Hélène. C’est le revenu absolu.
Mais le revenu relatif considère le temps comme une ressource précieuse. De ce point de vue, Hélène est beaucoup plus riche que Cyril.

 

D’autres personnes peuvent faire ce que vous ne voulez/pouvez faire

« Être débordé est souvent tout aussi stérile que de ne rien faire, et c’est beaucoup plus désagréable. Être sélectif — en faire moins — est le chemin du productif. Concentrez-vous sur les quelques éléments importants et laissez tomber le reste. » La semaine de 4 heures, Tim Ferriss

Bienvenue dans l’univers de Tim Ferriss : un monde où l’on pourrait « laisser tomber » ce qui nous agace, car des assistants personnels aideraient le chef d’entreprise comme la mère de famille à se concentrer sur l’essentiel !

En fait, ce monde existe déjà.

Le principe ? Ces assistants personnels satisfont toutes vos demandes. Vous voulez que quelqu’un réponde à votre place à vos mails ? C’est possible. Vous n’avez pas le temps d’organiser vos prochaines vacances d’été ? Avec un assistant, c’est comme si c’était fait. Vous n’avez pas envie de consacrer du temps à la relance des impayés chaque mois, parce que cette tâche vous ennuie ? Déléguez cette mission à votre assistant personnel.

Déléguer : c’est l’un des mots d’ordre de Tim Ferriss.

Si vous adhérez à ces idées et souhaitez transformer votre quotidien, les équipes de TheAssistant sont prêtes à vous aider à identifier ces tâches non essentielles.

Vous souhaitez vous concentrer sur l'essentiel ?

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Notre équipe vous aide à identifier les tâches que vous pourriez efficacement déléguer à TheAssistant.
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